Les aides aux aidants familiaux
Aider les aidants familiaux à domicile ou en ehpad
Qu'est-ce qu'un aidant familial ?
L’aidant familial est la personne qui vient en aide
L’aidant familial est la personne qui vient en aide, à titre non professionnel, en partie ou totalement, à une personne âgée dépendante ou handicapée de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne.
Contrairement aux aidants de personnes handicapées, les aidants de personnes âgées ne bénéficient pas d’un statut reconnaissant leur rôle spécifique et leur accordant des droits en contrepartie de leur engagement.
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Qui sont les aidants ?
Plus de 11 millions d’aidants !
59,5 % des aidants sont des femmes
- 37 % des aidants exercent une activité professionnelle
- 49 % sont retraités.
Source : rapport d’activité -DRESS- santé.gouv 28 Novembre 2019
Aidants : Leurs profils ?
Aidants : Age ? Parenté ? Santé ?
Quel est le profil des aidants ?
L’âge Le lien de parenté
- Moins de 73 ans : Conjoints : 27,3 %
- De 51 et 54 ans : Enfants : 45,1 % non cohabitant et 8,3 % cohabitant
- 66 ans en moyenne : Autre aidant familial : 12 %
- 66 ans en moyenne : Amis : 7,3 %
Source : rapport d’activité -DRESS- santé.gouv 28 Novembre 2019
Une aide mixte :
Près de 9 personnes aidées sur 10 le sont au moins par des proches et dans 23% des cas, l’aide est mixte : elle provient de proches et de professionnels.
La santé des aidants familiaux :
Parfois, l’aide apportée par les aidants peut produire des conséquences néfastes sur leur santé :
- Stress,
- Isolement social,
- Fatigue,
- Voire épuisement.
47 % des aidants mentionnent un impact négatif sur leur santé physique et 42 % sur leur moral. Plus fréquent parmi les aidants conjoints, (64%) que parmi les enfants cohabitants (45%) ou non cohabitants (44%).
Aidants : Le paradoxe de l’aide aux aidants
Les aidants ne sont pas demandeurs d’aide !
Pour soutenir l’aidant, il est important de proposer une offre diverse :
- Soutien psychologique
- Groupes de paroles
- Entretiens individuels
- Formation
- Activités aidants-aidés
- Répit, accueil de jour et accueil temporaire.
En effet, les aidants ne sont pas demandeurs d’aide, ils n’expriment pas leurs propres besoins et minimisent l’impact du rôle d’aidant dans leur quotidien.
Lorsque l’on devient aidant, cela peut amener :
- Au déni de la maladie ou du handicap et ses conséquences (pour la personne et son entourage)
- A un accaparement de l’aidant : une interdépendance s’installe
- A un sentiment de culpabilité : « Je n’en fais pas assez ;»
- A une méfiance des aidants à l’égard des professionnels
- A une méconnaissance des aides existantes (difficulté à accepter un relais extérieur : « Je suis sa fille et connais mieux mon père que vous ».
Aidants : Quels soutiens ?
Aides à la personne, adaptation du logement...
Les soutiens pour les aidants peuvent être :
- Les services d’aide à la personne, caisses de retraite, associations de familles
- Les technologies : téléassistance, système de prévention des chutes, lève-malades
- L'adaptation du logement (barres d’appui, transformation de baignoire en douche, etc…).
L’accompagnement de l’aidant doit être inscrit dans la durée et prolongé dans le temps (aides récurrentes).
Privilégier des réponses de proximité amène l’aidant à accepter les aides proposées.
Question essentielle des professionnels aux aidants pour initier la confiance :
« Comment leur faire accepter d’être aidés pour mieux aider l’autre ? »
Aidants et aides financières
APA, PCH...
Les aides financières varient selon l’âge et le statut de l’aidant et de l’aidé.
- L’AAH : Allocation Adulte Handicapé
- La PCH : Prestation de Compensation de l’Handicap (- de 60 ans)
Aidants et accueil temporaire en ehpad
Ehpad : Une solution de répit pour l’aidant ?
L’accueil temporaire en ehpad peut être une solution pour :
- Souffler» le temps d’un week-end
- Récupérer à la suite d’une hospitalisation
- Des travaux dans son logement.
La création du droit au répit pour les aidants ayant un proche en perte d’autonomie à domicile ou en maison de retraite
Le proche aidant qui soutient et apporte une aide primordiale à un bénéficiaire de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie et qui, à titre non-professionnel ne peut être remplacé, peut opter pour des solutions de répit.
Ces solutions, dans le cadre de l’APA n’ont pas d’influence sur le plafond d’aides.
L’évaluation du besoin de répit est effectuée par l’équipe médico-sociale du département au moment de la demande initiale ou de révision de l’APA, elles sont donc définies dans le plan d’aide de la personne concernée.
L’équipe médico-sociale peut faire plusieurs propositions :
- Accueil temporaire en établissement, EHPAD,
- Accueil temporaire en famille d’accueil
- Relais à domicile...
Selon la Dress, le montant moyen des plans de financement s'élève à 533 euros par mois, dont 80 % pris en charge par le département et 20 % de reste à payer pour la personne âgée.
Aidant hospitalisé ?
Quelles solutions pour le proche aidé ?
L’accueil du proche aidé en cas d’hospitalisation de l’aidant
En cas d’hospitalisation de l’aidant, la personne dépendante profite d’un dispositif d’accueil d’urgence en hébergement temporaire.
Lorsqu’un bénéficiaire de l’APA nécessite un renforcement des prises en charge professionnelles, il doit faire une demande au président du conseil départemental en mentionnant :
- La date et la durée prévisible de l’hospitalisation de la personne âgée
- Les caractéristiques de l’aide apportée par l’aidant
- La nature de la solution de relai souhaitée
- L’établissement ou le service identifié.
La demande doit être faite dès la connaissance de la date d'hospitalisation si cette dernière est programmée ou au maximum 1 mois avant cette date.
Dès lors, un organisme mandaté par le département (comme équipe médico-sociale ou autre) doit proposer, après un échange avec la personne dépendante et son aidant, des solutions de relais le temps de l’hospitalisation de l’aidant comme un accueil en ehpad.
Les propositions organisationnelles de l’entourage de l’allocataire doivent également être prises en compte.
Si aucune réponse n’est formulée par le président du conseil départemental 8 jours avant l’hospitalisation, la majoration est attribuée d’office à titre provisoire jusqu’à la date de notification de la décision.
Le montant est égal au coût de la solution temporaire après déduction de la participation financière de l’allocataire.
Cependant, la majoration ne peut pas excéder les dépassements de plafonds autorisés.
Enfin, si dans une situation d’urgence aucune solution n’est proposée, le président du conseil doit prendre la main en exposant une proposition et, si nécessaire, l’organiser et la mettre en place.
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