Alzheimer et Bilinguisme
Parler 2 langues protège la mémoire
Le bilinguisme : un atout pour ralentir l’Alzheimer et préserver la mémoire
Parler deux langues aide à préserver la mémoire
Les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer, affectent la mémoire et la capacité de raisonnement, rendant difficile le maintien de l’autonomie chez les personnes âgées. Face à l’absence de remède définitif, les chercheurs s’intéressent au rôle protecteur du bilinguisme. De récentes études montrent que parler deux langues pourrait retarder l’apparition de symptômes d'Alzheimer grâce à un renforcement de la « résilience cognitive », qui permet au cerveau de s'adapter aux atteintes dues au vieillissement.
Cet article explore les bénéfices du bilinguisme, les mécanismes cérébraux impliqués et les conseils pour les professionnels de santé et les familles souhaitant appliquer ces pratiques dans un cadre préventif ou thérapeutique.
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Bilinguisme : un boost pour mémoire et attention
Les bénéfices cognitifs du bilinguisme
1. Préservation des fonctions de la mémoire et de l’attention
Le cerveau des bilingues bénéficie d'un exercice constant grâce à la gestion de deux langues, qu'il s’agisse de jongler entre elles, de traduire des idées ou d’inhiber temporairement l’utilisation d’une langue au profit de l'autre. Ces exercices renforcent les capacités cognitives et préservent plus longtemps des fonctions comme l’attention et la mémoire, des éléments souvent altérés par la maladie d’Alzheimer.
En outre, des études montrent que l’hippocampe, région du cerveau essentielle pour la mémoire et l’apprentissage, est plus volumineux chez les personnes bilingues, même celles atteintes d'Alzheimer. Cet avantage anatomique permettrait de retarder l'apparition des symptômes jusqu’à cinq ans par rapport aux monolingues.
2. Renforcement des fonctions exécutives
Les fonctions exécutives, comme la planification, la flexibilité mentale et la gestion de plusieurs tâches à la fois, sont renforcées chez les personnes bilingues. Cette amélioration découle de l’usage fréquent du cerveau pour résoudre des situations dans lesquelles il doit sélectionner et utiliser une langue appropriée en contexte, en fonction des interlocuteurs et des environnements. Le bilinguisme devient ainsi une « gymnastique cérébrale » qui garde les fonctions exécutives en alerte.
Comprendre la « résilience cognitive » : des mécanismes de protection
3 Mécanismes clés pour protéger le cerveau vieillissant
Les chercheurs ont mis en évidence 3 éléments principaux pour comprendre la résilience des bilingues face au vieillissement cognitif :
- L’entretien cérébral : La stimulation mentale continue favorise un entretien constant du cerveau. Les activités impliquant deux langues, par exemple, maintiennent les neurones actifs, ce qui pourrait aider à compenser les effets de l’âge et de la neurodégénérescence.
- La réserve cérébrale : Celle-ci désigne la capacité physique du cerveau, comme le volume et la densité de ses régions. Chez les bilingues, l’hippocampe, par exemple, est souvent mieux préservé, ce qui réduit l’atrophie liée à la maladie d’Alzheimer.
- La réserve cognitive : En cas d'atteinte cérébrale, les bilingues semblent capables d’activer des circuits neuronaux alternatifs. Ils utilisent alors d’autres zones cérébrales pour pallier les pertes de mémoire et de langage, offrant une flexibilité cognitive accrue.
Ces trois mécanismes montrent que des habitudes de vie stimulantes, comme l’usage régulier de plusieurs langues, peuvent contribuer à ralentir le déclin lié à l’âge.
Comment intégrer le bilinguisme dans la prévention d’Alzheimer ?
Favoriser l'apprentissage des langues à tout âge pour stimuler le cerveau
1. Encourager l’apprentissage de langues dès le plus jeune âge
L’idéal est d’encourager l’apprentissage des langues dès le plus jeune âge, car le cerveau des enfants est particulièrement réceptif à cette forme de stimulation. Toutefois, il n'est jamais trop tard pour commencer. Même les adultes et les seniors bénéficient d’avantages cognitifs en apprenant une deuxième langue. Cette pratique maintient la plasticité cérébrale, l’adaptabilité du cerveau à utiliser de nouveaux circuits en cas de déclin.
Pour les seniors résidant en EHPAD, les activités de conversation, les cours de langues et les jeux éducatifs peuvent être bénéfiques. Ces ateliers non seulement renforcent les fonctions cognitives, mais permettent aussi de socialiser, facteur qui, selon les études, joue un rôle essentiel dans la prévention du déclin.
2. Stimuler les capacités des personnes atteintes d'Alzheimer grâce au bilinguisme
Pour les patients bilingues déjà atteints d’Alzheimer, il est utile de préserver leurs habitudes linguistiques. Des activités adaptées, comme écouter des chansons, lire des histoires ou regarder des films dans leurs deux langues, peuvent servir à entretenir leur mémoire et leurs capacités d’attention. Les interactions sociales en langues étrangères, même sous forme simple, peuvent offrir des moments de réconfort et de stimulation.
Les soignants et les proches peuvent donc encourager l’usage de la langue secondaire dans des situations où le malade se sent à l’aise, sans le surcharger. Le soutien linguistique peut devenir un moment de plaisir partagé qui crée du lien entre le patient et les personnes qui l’entourent.
Bilinguisme et Alzheimer : les résultats prometteurs des études scientifiques
Les études montrent que le bilinguisme pourrait ralentir les symptômes d'Alzheimer et préserver la mémoire.
Résultats des études : ce que nous disent les chercheurs
Les recherches menées à l’Université Concordia et relayées par la Fondation Recherche Alzheimer indiquent que le bilinguisme pourrait offrir une protection cognitive en retardant les symptômes de la maladie. L’étude, utilisant des méthodes de neuro-imagerie, a permis de comparer l’hippocampe de patients monolingues et bilingues répartis en trois catégories : les personnes sans atteinte cognitive, celles présentant des troubles cognitifs légers, et celles atteintes d'Alzheimer.
Les résultats montrent que l’atrophie de l’hippocampe, très visible chez les patients monolingues souffrant de troubles cognitifs légers ou d’Alzheimer, est quasi absente chez les bilingues, même en cas de diagnostic confirmé d'Alzheimer.
La docteure Kristina Coulter, auteure de l’étude, indique que :
« le volume cérébral dans la région concernée par la maladie d’Alzheimer reste identique chez les adultes bilingues en bonne santé, à un stade de risque ou atteints d’Alzheimer ».
Ce constat souligne l’importance de la stimulation cognitive dans la protection contre le déclin.
Bilinguisme et Alzheimer : d’autres pistes pour la recherche
Malgré ces résultats encourageants, les chercheurs insistent sur la nécessité de mener davantage de recherches pour comprendre précisément les mécanismes par lesquels le bilinguisme retarde le déclin. Les scientifiques espèrent découvrir si le multilinguisme aurait un effet similaire sur les réseaux cérébraux, notamment sur les capacités d'adaptation de nouvelles fonctions mentales.
Bilinguisme et prévention cognitive : une protection naturelle pour le cerveau
Le bilinguisme, un moyen simple pour préserver la santé mentale des seniors et prévenir Alzheimer
Le bilinguisme représente un outil accessible pour prévenir le déclin cognitif et maintenir la santé mentale des seniors.
Son rôle de « protecteur du cerveau » est bien documenté :
- Réduction du risque de déclin cognitif
- Amélioration de la résilience cognitive
- Renforcement des fonctions exécutives
Parler plusieurs langues s'avère non seulement bénéfique pour l'esprit, mais c'est aussi :
- Une pratique sociale enrichissante
- Une source d'échanges culturels
- Une activité qui apporte du plaisir au quotidien
La stimulation cognitive, qu'elle soit par l'apprentissage d'une langue ou d'autres activités intellectuelles, constitue donc un axe important de la prévention contre Alzheimer. En favorisant les échanges linguistiques, les ateliers ou les cours, les proches et les professionnels de santé peuvent contribuer à renforcer la qualité de vie des seniors tout en offrant des moyens concrets de préserver leur mémoire.
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